Généralités

Au niveau du visage, il faut différencier deux types de zones, au niveau desquelles peau et graisse vont se comporter différemment avec le temps.

Lorsque la peau se relâche et que les tissus descendent vers la partie antérieure et basse du visage, c’est l’existence de ces deux zones et leur vieillissement respectif différent qui est à l’origine de l’apparition de la grande majorité des signes structurels de vieillissement du visage avec le temps.

Zones de peau fixe

Elles sont constituées par le front, une partie du contour des yeux et la région centrale de la face avec le nez, la lèvre supérieure, la lèvre inférieure et le menton.

Dans ces zones, la peau est adhérente aux muscles de la mimique sous-jacents. La graisse immédiatement sous jacente est très limitée et la peau est intimement attachée aux muscles et ne peut se déplacer.

Ces zones de peau fixe vont donc se comporter comme des zones d’arrêt contre lesquelles les tissus mobiles (peau et graisse) des zones de peau mobile des autres régions vont venir s’accumuler formant plis et sillons.

Ces zones de notre visage, sont les zones d’expression de la mimique et donc d’action des muscles de la mimique.

Par ailleurs, la peau en regard de ces muscles va subir leur action répétée avec le temps et progressivement se marquer de rides dites d’expression.
C’est le mode de vieillissement des zones de peau FIXE collées aux muscles de la mimique.

C’est pourquoi la prévention du vieillissement dans ces régions de la mimique relève essentiellement de la Toxine botulique qui seule peut prévenir cette altération d’origine musculaire avec le temps en diminuant et contrôlant cette activité musculaire lorsque cela est nécessaire.

Zones de peau mobile

Dans toutes les autres zones, région médiane de la face située sous œil ainsi que régions latérales de la face, de l’ovale du visage et du cou, la peau repose sur un matelas graisseux potentiellement mobile.

Cette peau va peu à peu dans le temps se détendre et s’allonger par perte progressive d’élasticité.

N’étant pas attachée intimement aux muscles sous jacents, mais à la graisse qu’elle recouvre en surface, cette perte d’élasticité de la peau va se traduire par une augmentation de sa surface.

Le contenant (peau) devient progressivement plus grand que le contenu (graisse).

La partie superficielle de la graisse étant fixée à la face profonde de la peau, lorsque la peau s’allonge, la graisse superficielle n’est plus maintenue correctement à la bonne position.

Sous l’action de la gravitation, cette graisse superficielle contenue principalement dans la partie haute du visage, n’étant plus maintenue correctement à sa surface par une peau qui s’allonge, va petit à petit descendre tout en restant fixée et immobile pour sa partie profonde.

Cette descente des volumes associée au surplus de peau qui l’accompagne va venir au contact en bas et en avant des zones de peau fixes contre lesquelles ils vont buter et s’arrêter en s’accumulant pour former plis et sillons à la frontière des zones de peau fixe.

Dans le même temps, suite à cette descente partielle (superficielle) des volumes, le haut du visage se vide avec apparition de creux alors que le bas du visage s’alourdit avec apparition de volumes nouveaux par simple TRANSLATION et TRANSFERT de la graisse superficielle SANS PERTE DE VOLUME.

Dans la région médiane de la face comme dans la région latérale et le cou, cette simple descente des volumes va entrainer un vieillissement commun à tous même s’il diffère dans son importance selon la génétique de chacun dont dépend pour l’essentiel la perte d’élasticité avec le temps, c’est à dire la précocité et l’amplitude visible de ce vieillissement.