Principes Objectifs
Pour des informations générales sur l’usage et l’intérêt de la toxine Botulique dans la prévention du vieillissement, je vous invite à voir : Toxine Botulique Prévention des rides.
Nous allons nous intéresser ici à l’usage de la toxine Botulique dans la prise en charge des sillon Nasogéniens en particulier dans leur portion haute proche du nez.
Sauf anatomie particulière, les sillons Nasogéniens témoignent de l’action du temps sur le visage.
En effet, avec le relâchement progressif de la peau au-dessus des sillons Nasogéniens contemporain du vieillissement, le volume de la pommette descend. Vers le bas, il vient buter contre le nez en haut et la lèvre supérieure et le coin de la bouche en bas qui sont des zones de peau fixe.
En s’accumulant contre ces obstacles, le volume descendu de la pommette forme les sillons Nasogéniens.
Dans ces conditions, le traitement de ces sillons consistent d’abord à remonter le volume de la pommette pour supprimer l’accumulation de tissus*** puis éventuellement de masquer les signes de pliure locale.
Toutefois, il arrive qu’isolément chez les sujets plus jeunes ou en complément du phénomène précédemment décrit chez les sujets moins jeunes, certains muscles participent à la création ou à l’accentuation de ces sillons Nasogéniens essentiellement dans leur partie haute proche du nez.
Ces muscles sont situés de chaque côté du nez. Ils sont attachés en haut à l’os et en bas pour l’un à l’aile du nez et à la lèvre supérieure, pour l’autre à la lèvre supérieure un peu plus en dehors que le précédent. Ce sont les muscles élévateurs de la lèvre supérieure et élévateur de l’aile du nez et de la lèvre supérieure.
Leur action est donc élévatrice de l’aile du nez et de la lèvre supérieure dans sa partie para médiane.
Cette élévation des tissus sous la partie haute de la zone du sillon Nasogénien contribue à créer ou renforcer le sillon Nasogénien dans sa partie haute.
Cette action peut être visible au repos, symétrique ou non ainsi qu’à la mimique avec une majoration du sillon Nasogénien et un aspect de rictus plus ou marqué.
L’injection prudente de ces muscles aura pour effet de les affaiblir et donc de modérer cette élévation tissulaire au repos comme à la mimique avec comme résultat une diminution de la profondeur du sillon Nasogénien dans son ensemble parfois mais le plus souvent essentiellement dans sa partie haute.